La baisse des relations sexuelles chez les jeunes : une tendance inquiétante

Auteur: Michel | Publié: 19 Février 2024, 09:00
La baisse des relations sexuelles chez les jeunes : une tendance inquiétante

Une étude révèle une diminution des rapports sexuels chez les jeunes en Occident

Une récente étude française a révélé une tendance inquiétante : un quart des 18-24 ans en France déclare ne pas avoir eu de relation sexuelle dans l'année écoulée. Cette diminution des rapports sexuels concerne principalement les jeunes en Occident. Ces résultats ont suscité des réactions contradictoires, aussi bien chez les féministes que chez les personnes plus âgées.

Une baisse des relations sexuelles chez les jeunes : deux interprétations opposées

Cette diminution des relations sexuelles chez les jeunes a été perçue différemment par deux camps opposés. D'un côté, les féministes y voient une victoire contre les injonctions de performance sexuelle imposées par le patriarcat. De l'autre côté, les personnes plus âgées se réjouissent de cette baisse, se rassurant ainsi sur leur propre vie sexuelle.

Des sondages déclaratifs remis en question

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Ces sondages déclaratifs soulèvent des questions quant à leur fiabilité. En effet, il est possible que les jeunes d'aujourd'hui déclarent simplement moins de relations sexuelles par souci de sincérité, contrairement à ceux des générations précédentes. De plus, il est délicat de mesurer précisément la fréquence des rapports sexuels, tant il s'agit d'un sujet intime.

Des recherches obsessionnelles sur la sexualité des jeunes ?

On peut également s'interroger sur l'intérêt de mener des recherches sur la sexualité des jeunes. Ces enquêtes peuvent paraître intrusives voire inutiles. L'idée que le sexe devrait être la priorité absolue des jeunes est remise en question. Il est tout à fait normal pour les jeunes de privilégier d'autres activités, sans pour autant délaisser leur vie sexuelle.

Une évolution sociétale inéluctable

Les résultats de ces études mettent en lumière une évolution sociétale déjà observée depuis longtemps : plus une société est développée, moins les rapports sociaux et sexuels sont fréquents. Il est toutefois important de prendre du recul et de questionner les interprétations de ces chiffres. Les jeunes d'aujourd'hui ont une vie sexuelle différente de celle de leurs aînés, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'elle est moins épanouissante.

Sexualité et loi

Cet article propose de faire le point sur les différents aspects liés à la législation concernant la sexualité en France. Il aborde notamment la majorité sexuelle, le droit et l'accès à la contraception et à l'IVG, l'accès à la pornographie, etc.

L'éducation à la sexualité dans le cadre scolaire

L'éducation à la sexualité en milieu scolaire est mentionnée dans l'article 22 de la loi du 4 juillet 2001 et développée dans la circulaire n°2018-111 du 12-9-2018. Il s'agit d'une démarche éducative transversale et progressive visant à favoriser l'estime de soi, le respect de soi et d'autrui, l'acceptation des différences, la compréhension et le respect de la loi et des droits humains, la responsabilité individuelle et collective, la construction de la personne et l'éducation du citoyen. Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées par le personnel de l'Education nationale. Il est également possible de mettre en place des actions spécifiques sur la base de 3 séances annuelles de prévention. Ces séances peuvent être co-animées par des partenaires extérieurs institutionnels et associatifs.

Le droit et l'accès à la contraception

Pour les femmes majeures, la contraception est autorisée en France depuis 1967 grâce à la loi Neuwirth. Depuis 2012, les pharmaciens peuvent renouveler une prescription médicale de certains contraceptifs oraux pour 6 mois maximum. L'infirmière peut délivrer la contraception d'urgence, qui est également gratuite pour toutes les femmes en pharmacie et sans ordonnance. Pour les jeunes filles mineures, elles peuvent utiliser la contraception sans le consentement parental à partir de 1974 dans un centre de planification familiale (CPEF). La loi du 4 juillet 2001 confirme cet accès gratuit et confidentiel à la contraception et à l'IVG. Depuis le 31 mars 2013, un décret autorise les mineures à avoir accès à certains contraceptifs de façon gratuite dans les pharmacies après une prescription auprès d'un médecin. Depuis le 1er juillet 2016, un décret prévoit pour les mineures d'au moins quinze ans la prise en charge des frais d'examen de biologie, de consultation médicale annuelle et de suivi ainsi que les frais de pose et de retrait d'un dispositif intra-utérin.

Le droit et l'accès à l'IVG (interruption volontaire de grossesse)

L'IVG est autorisée en France depuis 1975 grâce à la loi Veil. En 1982, elle est remboursée par la sécurité sociale. En 2013, l'IVG est devenue gratuite pour toutes les femmes, quelle que soit la méthode utilisée. En 2016, un arrêté a rendu effectif le remboursement à 100% de tous les actes médicaux liés à une IVG. La législation a également élargi le délai de recours à l'IVG de 12 à 14 semaines de grossesse et autorisé les sages-femmes à pratiquer des IVG chirurgicales dans les hôpitaux. Les mineures peuvent avorter sans l'autorité parentale à partir de la loi du 4 juillet 2001, à condition d'être accompagnées par un adulte de leur choix. Un entretien psychosocial préalable reste obligatoire.

Les discriminations liées au sexe et au genre

La loi française définit les discriminations comme une distinction à l'encontre d'un individu en fonction de critères tels que l'orientation sexuelle et le sexe. Les discriminations liées au sexe et à l'orientation sexuelle, comme le sexisme, l'homophobie et la lesbophobie, sont réprimées et considérées comme des circonstances aggravantes pour les actes commis à l'encontre de personnes en raison de leur orientation sexuelle.

Les violences sexuelles

Les agressions sexuelles sont définies par l'article 222-22 du code pénal comme toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. Cela englobe le viol, les autres agressions sexuelles, l'inceste, l'exhibition sexuelle et le harcèlement sexuel. Toutes ces agressions sont passibles de sanctions pénales, et certaines circonstances, comme l'autorité sur la victime, sont considérées comme aggravantes. Les mutilations sexuelles sont également punissables par la loi, y compris lorsque celles-ci sont réalisées à l'étranger sur une personne mineure résidant habituellement sur le territoire français. La diffusion de messages à caractère sexuel pris dans un lieu privé ou public est également punie par la loi, même si la personne était consentante au moment de l'enregistrement ou de la prise de photo. La diffusion de photos ou vidéos représentant un mineur dénudé ou dans des situations ou poses sexuelles explicites est considérée comme une production à caractère pornographique, ce qui est également punissable par la loi.

La consultation et l'exploitation de l'image des mineurs dans des œuvres pornographiques

La loi française interdit l'exposition des mineurs à des messages à caractère pornographique et punit la consultation et la détention d'œuvres pornographiques mettant en scène des mineurs. Les peines sont également aggravées lorsque ces infractions sont commises via Internet. Il est important de souligner que la diffusion via Internet de photos ou vidéos représentant un mineur dénudé ou dans des situations ou poses sexuelles explic



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