Réactions en chaîne à l'évocation de l'envoi de troupes occidentales en Ukraine par Emmanuel Macron
Les propos d'Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine ont suscité une vive réaction en Europe. Les alliés de l'Ukraine, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont catégoriquement rejeté cette idée, craignant une escalade du conflit. En France, les oppositions politiques de tous bords ont également condamné cette éventualité, la qualifiant de "folie". Le Kremlin a réagi fermement, affirmant que cela ne servait pas les intérêts des pays concernés. Face à la vague de critiques, l'Élysée a annoncé un débat et un vote au Parlement sur la question du soutien à Kiev.
Dans un contexte de guerre en Ukraine depuis trois ans, Emmanuel Macron a évoqué lors d'une conférence internationale de soutien à l'Ukraine la possibilité d'envoyer des troupes occidentales dans le pays pour combattre les Russes. Cette déclaration a suscité une réaction en chaîne, à la fois en Europe et en France.
Les alliés de l'Ukraine, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont immédiatement rejeté cette idée, estimant qu'une telle intervention risquerait d'entraîner une escalade du conflit. Le chancelier allemand Olaf Scholz a affirmé qu'aucun soldat ne serait envoyé sur le sol ukrainien par les pays européens ou par l'OTAN. Les États-Unis ont également réagi, affirmant qu'ils n'enverraient pas de soldats combattre en Ukraine.
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En France, les oppositions politiques de tous bords ont unanimement condamné cette éventualité, la qualifiant de "folie". Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a estimé que la guerre contre la Russie serait une folie. Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, a reproché à Emmanuel Macron de jouer au chef de guerre avec insouciance. Les Républicains ont qualifié l'entrée en guerre de la France contre la Russie de "folie aux conséquences incalculables".
Le Kremlin a réagi fermement aux propos d'Emmanuel Macron, affirmant que cela ne servait pas les intérêts des pays concernés. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a souligné qu'il n'y avait pas de consensus sur le sujet chez les Occidentaux. Il a qualifié cette possibilité d'"élément très important" dans le conflit.
Face à la vague de critiques, l'Élysée a annoncé un débat et un vote au Parlement sur la question du soutien à l'Ukraine. Le chef de l'État a demandé au gouvernement de faire une déclaration relative à l'accord bilatéral de sécurité conclu avec l'Ukraine, suivi d'un débat et d'un vote dont la date n'a pas été précisée.