Affaire du tableau volé : Vittorio Sgarbi contraint de démissionner de son poste de secrétaire d'État italien

Auteur: Léna | Publié: 23 Février 2024, 15:00
Affaire du tableau volé : Vittorio Sgarbi contraint de démissionner de son poste de secrétaire d'État italien

Vittorio Sgarbi contraint de démissionner suite à des révélations

Le secrétaire d'État italien à la culture, Vittorio Sgarbi, est au cœur d'une affaire de vol de tableau qui secoue l'Italie. Après avoir été accusé d'avoir volé un tableau du 17e siècle, il a été contraint de démissionner de son poste. L'affaire a pris une ampleur médiatique considérable, chaque rebondissement étant scruté de près par les journaux.

De nouvelles révélations compromettent Sgarbi

Les révélations faites par un ancien assistant de Vittorio Sgarbi ont poussé ce dernier à démissionner. Plus de 120 événements auxquels il a participé, en plus de son travail au gouvernement, ont été rémunérés pour un montant total de plus de 300 000 euros. Cette affaire a suscité un scandale politique en Italie, remettant en question l'intégrité de Sgarbi.

Pensez-vous que Vittorio Sgarbi devrait être poursuivi en justice pour les accusations portées contre lui ?


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Des menaces envers les journalistes

Vittorio Sgarbi n'a pas été avare en insultes envers les journalistes qui ont enquêté sur cette affaire. Il s'en est pris violemment à un journaliste lors d'une interview et a proféré des menaces à l'encontre de ceux qui ont révélé ses agissements. Ces attaques ont attisé encore plus la curiosité du public et ont accentué l'attention portée sur chaque prise de parole de Sgarbi.

La réaction du gouvernement italien

Malgré ses envies de revenir sur sa démission, Vittorio Sgarbi ne pourra pas rester en poste. La chef du gouvernement, Giorgia Meloni, a accepté sa démission et souhaite clore rapidement ce dossier. Sgarbi, personnage haut en couleur qui fascine les Italiens, devra faire face aux conséquences de ses actes.

Prochaines révélations à venir

L'émission d'investigation qui a révélé l'affaire promet de nouvelles révélations à venir. Les Italiens suivent de près cette affaire qui a secoué le pays. Le scandale politique autour de Vittorio Sgarbi ne semble pas prêt de se calmer.

Marchand d'art ukrainien condamné pour vol de tableaux en France

Un marchand d'art ukrainien, Vadym Huzhva, a été condamné à cinq ans de prison en France pour le vol de cinq tableaux et un livre rare. Ces vols ont été commis entre 2017 et 2018 dans différents musées et salles de vente en France. Parmi les œuvres volées se trouvent des tableaux d'Auguste Renoir, d'Eugène Boudin et de Paul Signac. Les autorités françaises ont réussi à remonter jusqu'à Huzhva grâce au vol en plein jour du tableau de Signac au musée des Beaux-Arts de Nancy en 2018.

Deux complices de Huzhva, actuellement détenus en Ukraine pour une autre affaire, ont également été condamnés à trois ans de prison par contumace. Une quatrième suspecte, une femme, n'a pas été identifiée. Les vols ont été préparés par des spécialistes et ont concerné des objets de grande valeur, ce qui a été pris en compte lors des réquisitions du procureur de la République qui avait demandé sept ans de prison pour Huzhva.

Un vol rocambolesque et des éléments à charge

Le vol du tableau de Paul Signac au musée des Beaux-Arts de Nancy a été un élément central de l'affaire. C'est grâce à ce vol que les autorités ont pu remonter jusqu'à Vadym Huzhva. Les autres vols, notamment ceux d'œuvres d'Auguste Renoir et d'Eugène Boudin, ont également été liés à Huzhva grâce à des éléments de preuve retrouvés, tels que des réservations d'hôtels et des photos d'œuvres d'art dans son téléphone. Malgré les dénégations de Huzhva et de son avocate, les éléments à charge ont été jugés suffisants pour le condamner.

Les conséquences pour les musées français

Les tableaux volés n'ont pas tous été retrouvés. Seul le tableau de Paul Signac a été récupéré lors d'une perquisition en Ukraine. Les autres œuvres, dont certaines ont une valeur estimée à 1,5 million d'euros, sont toujours manquantes. Les musées français espèrent pouvoir retrouver ces tableaux un jour, mais pour l'instant, ils doivent faire face à leur absence dans leurs collections.



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